Quel a été mon parcours pour devenir photographe de famille ?
Qui suis-je avant d’être photographe ?
Hello, je m’appelle Sara et je suis photographe de famille depuis 2012 dans le Var. Lorsque je parle de photographie de famille, je parle des photos de grossesse, de naissance, de bébé et de familles (tous ensemble sur les photos). Précision qui me semblait importante. 🙂 Vous pouvez d’ailleurs découvrir mon travail d’aujourd’hui en suivant les liens suivants :
Mais je suis aussi et surtout Maman de Manon (2016) et Néo (2020). Et pour tout vous dire, mon plus grand rêve a toujours été d’être enceinte et de fonder ma famille. Je l’ai donc réalisé avec joie et excitation à 24 ans grâce à l’amour de ma vie : mon Nono.
Ma famille à moi et mes premiers pas dans la maternité
En 2016, j’allais donc enfin devenir maman ! Or ce n’était pas dutout ce que j’avais imaginé. J’avais en effet totalement idéalisé la grossesse et, le jour où Manon est venue se nicher dans mon bidon, j’ai vite déchanté. J’ai pris plus de 20 kilos, mes pieds ressemblaient à des bouées (c’était sympa sur la plage, j’avais déjà ce qu’il fallait 😅), mon dos m’a fait souffrir le martyre et mes hanches ressemblaient à la peau d’un tigre violet… La totale lol. Bon rien de grave en vrai, cela fait partie des désagréments courants de la grossesse. Mais pour moi qui misais tout sur ce moment et qui m’imaginais peindre la chambre de bébé en chantant telle une princesse Disney… Je suis personnellement vite redescendue sur terre. Heureusement, j’ai pu accouché naturellement de mes deux bébés en pleine santé et je suis très heureuse d’avoir pu vivre cela dans ma vie.
Des photos de grossesse qui faisaient rêver
Avant de devenir maman, j’étais déjà photographe depuis 5 ans. Je photographiais les mariages avant tout et continuais à suivre les mariés dans les étapes importantes pour eux. Je photographiais donc aussi la grossesse et la naissance avant même d’être maman.
Un style particulier de photos se faisaient beaucoup à cette période. Il se fait d’ailleurs encore énormément : les photos en studio ou en extérieur, posées, avec de longues robes de grossesse qui volent…
Évidemment, ces photos me faisaient rêver. J’avais hâte d’être moi même enceinte pour enfin en avoir. Bon, juste quelques-unes quand même car j’en voulais aussi de plus simples et naturelles qui me correspondaient mieux. Mais bon, on en voyait tellement partout et c’était tellement à la mode que moi aussi, j’en rêvais (#mouton).
J’ai donc un de mes amis photographe dans le Var aussi qui a exaucé mes souhaits et qui nous a offert, à mon homme et à moi, les photos que j’imaginais tant. J’étais ravie.
La naissance de ma fille et ses premières années m’ont chamboulé
Les photos de naissance pour transiter mon activité de photographe de famille
Ça y est. J’étais enfin Maman. Je découvrais la maternité, l’allaitement, les nuits courtes et les cacas jaunes dorés et j’étais heureuse. C’était d’ailleurs plus facile que ce que j’imaginais cette fois. Evidemment, là encore, je rêvais de photos d’elle, de décors girly à souhait et d’images fortes et tendances.
Mais un premier problème apparut lors de ses 6 premiers jours. J’avais décidé de faire moi même ses photos de naissance et commençais ainsi à la manipuler et à la mettre « en scène ». Rien de bien fou mais je tentais de faire ce que l’on appelle le « baby posing ».
Mais au bout de quelques minutes j’ai arrêté.
Non pas parce que je n’y arrivais pas (je le faisais un peu pour les autres) mais parce que cela me déchirait le coeur. Allez savoir pourquoi… Je ne lui faisais aucun mal ! Au contraire, je la trouvais si belles et l’aimais tellement que je voulais seulement la mettre en valeur, la sublimer sur des photos. Je faisais à son rythme en plus… Mais j’ai dû arrêter.
J’avais l’impression « d’utiliser » ma fille pour mon seul besoin. J’avais l’impression de la contraindre (pouvait-elle seulement donner son avis en même temps ?). Bref, mon coeur de maman faisait un gros NON.
Nos photos préférées
Les mois qui suivirent, je continuais à la photographier au feeling. Quelques fois avec des idées arrêtées et d’autres un peu moins. Mais lorsqu’il était temps d’imprimer les photos et de les choisir, je remarquais que nos choix se portaient clairement sur les photos les plus naturelles.
Les câlins, les sorties de bain, les sourires francs, les dodos à 3… Même si parfois je recréais volontairement le moment pour l’obtenir en photo, ces photos racontaient réellement quelque chose de notre fille. Quelque chose de nous. De notre histoire. Et ce sont celles que nous préférions le plus !
Le déclic : je préfère les photos naturelles
Finalement cette première année en tant que maman et photographe de famille m’aura chamboulé. Elle m’aura appris à m’écouter et à me connaitre. Et elle aura été le point culminant de toute mon approche d’aujourd’hui : être photographe « au naturel ».
Parce qu’ayant vécu ces moments. Etant devenue maman une seconde fois. Ayant continué à grandir, mûrir et me développer. Je devenais de plus en plus convaincue par ce que je faisais. Je le vibrais. Je l’incarnais.
Je suis photographe de famille et je fais des photos naturelles qui racontent la véritable histoire de la famille. Le tout avec patience, douceur et respect.
Photo de ma fille et moi : Lucia Gohaud
Une approche différente en tant que photographe de famille
2ème bébé : 2éme déclic
Les années qui suivirent, je peaufinais mon approche et continuais d’intégrer mes prises de conscience. Je tentais aussi de retrouver un équilibre vie pro/vie perso. Je faisais à nouveau face à des injonctions que je m’imposais. Je prenais un studio. Je m’en lassais. Je me perdais à nouveau.
Le covid : ma pause photos pour revenir de plus belle
Alors que je décidais de fermer mon studio parce que je ne m’épanouissais pas dans ce genre milieu et que nous attendions notre petit garçon, le confinement débarqua. Une pause ressourçante sous le signe du test et du renouveau.
J’arrêtais complètement la photo pour les autres et démarrais même un autre business : la création de jouets en bois pour enfant. Mais la photo était beaucoup trop importante à mes yeux et l’impact qu’elle créait chez les familles me poussa à y revenir très vite.
Alors même que ce nouveau business cartonnait, j’arrêtais.
Parce que même avec de belles valeurs éthiques. Même avec de belles idées. Les jouets en bois étaient bien trop superficiels pour moi qui prône sans cesse un retour à l’essentiel et à la simplicité. La photo, je le sentais bien, était bien plus qu’un acte anodin pour figer un moment que l’on adore.
Une séance photo : un moment dans le présent qui dure dans le temps
Pour conclure, je le savais intimement mais je n’osais pas l’avouer : la photographie a un pouvoir magique ! Osez dire ça à quelqu’un vous ! Vous passeriez pour une personne légèrement illuminée -rire-.
C’est donc lorsque je suis devenue Maman que ma pratique de photographe de famille a basculé…
Toutes ces expériences et ces déclics cumulés dans la photographie de famille et de bébé m’ont ainsi mené à crée l’expérience photo la plus authentique et personnalisée possible, destinée aux futurs parents et aux familles partageant des valeurs similaires..
Photographe de famille : ce n’est pas tout !
Au final, vivre et expérimenter est plus formateur que jamais ! Toutefois, c’est le mélange de ce que je vivais et de ce que j’apprenais à coté qui m’ont réellement fait me développer.
Autodidacte ? Oui ! Même si je ne suis allée dans aucune école spécialisée en photographie de famille et de bébé, je n’ai cessé d’apprendre et de me former. Technique photo, lumière mais aussi, psychologie de l’enfant, sécurité du nouveau-né, coaching et toute pratique que je juge utile à l’expérience que je propose…
Je ne fais pas que de belles photos, avouons-le !
J’accompagne surtout les parents et futurs parents à créer le patrimoine photographique dont leurs enfants ont besoin pour grandir.
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